notion de polyphonie en kourel
diadieuf mourides yi
ce que nous dit AMAR dans les lignes qui vont suivre me parait tres pertinent, le concept de polyphonie qui y est introduit est, on ne peut plus, adapté a la realité de nos prestations.
pour definition: la polyphonie: vient du grec ancien poluphônia qui signifie "multiplicité de voix ou de sons". il consiste, pour ce qui nous concerne, a superposer des voix qui sont melodiquement independantes, mais qui sont pourtant liées les unes aux autres par les lois de l'harmonie.
merci AMAR de nous y avoir initié.
Message commenté : KOUREL HIZBOU TARQIYAH 95 96 97 ET98
MA Ngui ziar bou werr. Ce débat ouvert par Mamoune me rappelle bcp de choses. Et pour contribution, je vous fais part d'une partie de cette discussion que j'ai eu avec un mbokk talibé. Ce mail date du 21/12/2002 et je l'ai tjrs gardé dans ma boite.
"A part ca aujourd´hui je me suis propose de te livrer quelques remarques a propos du kourel en general, et celui de l´ancien Hizbut en particulier, parce que je sais que tout comme moi, tes sens vibrent vraiment au son de cette melodie religieuse au gout exquis et imcomparable a celui de la musique ou des choses mondaines.
En fait j´ai pense faire un petit classement se rapportant aux kourelkates: lAMINE SEYE, Mamadou DIOKHANE, Ablaye Diop, Mamadou Wade, Matar Diene, MOR DIAGNE. Ce sont la, d´apres mon avis les six de l´equipe type, et chacun a un role preponderant dans un kourel. Une fois j´ai discute avec Diokhane, il m´a parle de polyphonie en faisant allusion au kourel de serigne massamba Mbacke. Polyphonie veut dire un kourel ou on trouve une diversite de voix, dont les unes differentes des autres et ayant chacune un role qui lui est specifique. Et cette polyphonie etait complete au temps du grand Kourel serigne massamba avec Serigne mahib Gueye, Baye Youssou Ndao , serigne Mbacke Fall, et de celui du Hizbut tarqqiyah aussi. Car ceci est a remarquer:
Si on classait ceux qui supportaitent les daadjs et etaient par consequent indispensables, on noterait: Diokhane, Mor Diagne, Matar Diene et Thiaw. Ablaye Diop avait le role de soutendre le rythme avec sa voix bass inegalable. Lui et Lamine seye ne figurent pas dans la premiere categorie car leur role etait certes tres important, mais pas indispensable, c-a-dire leur absence pouvait ne pas etre duremnet sentie. S´il s´agit d´un daadj comme serigne cisse ou autre , on ne sent pas la presence de Diop, peut etre plutot celle de khadim Samb. Lamine Seye par contre faisait preuve de ces talents que quand on devrait renouveler ou changer le ton (Sopi wala Yeessal). Le probleme est que dans le kourel ces Sopis et yeessals ne representent pas une tres grande partie. Et tu te rends compte que lamine et diop donnent maintenant plus, parce qu´´il le faut dans leur kourel respectif ( par exple a daarou khoudoss Diokhane ne peut pas a lui seul tout prendre en charge, ce qui est valable egalement pour Thiaw et Mor Diagne dans l´autre kourel). Ainsi on note des defaillances dans les deux camps. Ils pourront bien evoluer chacun de son cote, mais ils n´atteindront pas le seuil ou ils etaient jusqu´en 1998.
Dans un Kourel ces caracteres suivants meritent d´etre remarques:
Le respect devant les khassaides, la maniere de s´assoir et d´articuler les lettres, la facon d´apporter plus de rythme pour ainsi rendre plus agreable le daadj. Et tout ceci , pour moi, avait ete incarne par ces gens que je viens de citer. Pour l´expliciter je te donne ces categories suivantes: 1) le respect au moment de la prestation serait a attibuer a Wade et lamine Seye, 2) La bonne lecture des arafs et la maniere de s´asseoir a Lamine Seye, 3) le neekhal a Diokhane, Ablaye Diop, et matar Diene. 4)La creativite a Mamadou Wade, 5) Le renforcement du kourel a Mor Diagne. Enfin il est a souligner que les roles de cet ensemble se retrouvent dans la complementarite, et l´atout qui leur est commun etait la belle voix qui est du reste tres importante, car un jour Baye Youssou Ndao avait trouve Moustapha Ndiaye et le kourel en pleine prestation, les a ecoute longuement, et quand ils ont fini il leur dit ceci: Ni dong la dé! Ndiangue mom, wayy la rek, koula dakha wayy, mo la dakha diangue!
Je ne sais pas si tout ce que je viens de te dire est important, mais c´etait l´ admiration que j´eprouve a l´endroit du kourel et des kourelates qui m´a amene a te faire part de ma reflexion tres arbitraire sur ce kourel de Hizbut Tarqqiyyah. Mais je me disais enfin que ca peut etre important, car on discute maintenat beaucoup, peut etre jusqu´a en exagerer, que tel ou tel Kourel est plus fort, mais l´essentiel est que tous les deux Kourels sont excellents, qu´il n´ y a pas de meilleur, que toute leur force serait dans une reunification, et que d´un cote aussi bien comme de l´autre on note un professionalisme sans precedant qui faisait la transcendance du Kourel Hizbut Tarqqiyah d´auparavant qui n´a cesser de regorger de professionnels que tout un chacun d´entre nous pourrait bien imiter."
Diégalou bou werr
aamar - email : gentleamar@hotmail.com